Évangile de Marc Michel Crespin, raconté par Georges Carpentier, Deux coqs d’or, 1995 Présentation sur le site de l’auteur. Cette partie se clôt sur une guérison laborieuse : Jésus guérit un aveugle-né en lui mettant de la salive sur les yeux et en lui imposant les mains. que l’on a reconstituée après coup et dont on imagine qu’elle a servi de matériau à Marc, à Matthieu et sans doute aussi à Luc. "Le premier contact avec l’évangile de Marc est assez déroutant. - Frère Adrian,"Des berges du Thouet aux rives du Layon",Saint François et sa relation avec les autres créatures,Concerts de Goldfinch ensemble (Duo et Trio Baroque, dont membres de la famille Gasselin). Et ce jusqu’au procès, jusqu’à la croix, jusqu’à ce moment de souffrance absolue - que seuls Marc et Matthieu mentionnent - où il s’écrie : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné » (Mc 15 33).Tout de suite après la mort, changement de décor : le voile du sanctuaire se déchire en deux « du haut en bas », signe que c’est Dieu lui-même qui ouvre le Temple ; et le centurion s’écrie : « Vraiment cet homme était le Fils de Dieu ». Et cette toute-puissance est universelle car elle atteint les personnes au-delà des barrières sociales et religieuses et, surtout, au-delà d’Israël. Il s’agit d’ouvrir l’Évangile de Marc pour vivre aujourd’hui.Ce livre voudrait éveiller le goût de l’Évangile. Marc est moins soucieux que Matthieu sur les références à l’Ancien Testament. Mais il doit s’y reprendre à  deux fois car l’aveugle-né n’y voit au début qu’à moitié : les gens lui apparaissent comme des arbres qui marchent (v. 24). Jésus appelle des êtres fragiles et, malgré leurs défaillances, il continue de leur faire confiance. Il est d’ailleurs tout à fait probable que ce soit le premier évangile tout court, c’est-à-dire la première œuvre littéraire qui se soit donnée explicitement pour but de retracer l’événement Jésus d’une seule traite dans un écrit ordonné. Il a eu le malheur d’être composé le premier ; instinctivement, on recourt à Matthieu et à Luc qui semblent bien l’avoir connu et utilisé et qui nous paraissent plus complets.L’architecture de l’évangile de Marc est thématique et discursive plus que narrative : le livre se présente comme un enseignement. Il était un compagnon de l’Apôtre Pierre, ainsi que son fils spirituel (1 Pierre 5.13). Et puis il y a surtout la catéchèse, cette introduction à la Bonne Nouvelle, qui est un vrai chemin initiatique dans lequel celui qui veut devenir croyant apprend peu à peu à découvrir dans l’Eglise et en lui-même celui vers qui, invinciblement, il tend, Jésus.


En effet, s’il n’a pas toujours le sens de la langue et de la formule, Marc a un sens extraordinaire de la mise en scène. Ce n’est pas une religion comme une autre, ni non plus une sagesse, pas non plus un parti ou une secte comme il y en avait tant.

Pour chaque passage, des questions aident à entrer dans une lecture attentive.Puis, il présente une réflexion théologique et pastorale sur l’itinéraire parcouru : le récit déconcerte la mentalité scientifique et technique de notre culture ; il invite à des déplacements et interpelle notre manière de faire Église aujourd’hui...Plus encore que par sa brièveté, c’est par sa conclusion que l’Évangile de Marc surprend le lecteur : les femmes qui se sont rendues au tombeau ne disent rien à personne.Mais s’il y a un domaine dans lequel cette fin laisse également le lecteur insatisfait, c’est le statut des disciples, et plus particulièrement celui de Pierre. L'Évangile selon Marc (Τὸ κατὰ Μάρκον εὐαγγέλιον) forme, avec les trois autres évangiles, le cœur du Nouveau Testament, la partie la plus récente de la Bible chrétienne.
Nous sommes bien attirés par Jésus, nous le trouvons sympathique, héroïque, mais nous avons du mal à  poser cet acte de foi qui nous permet de voir en lui Dieu même venu parmi les siens. 1.2 Selon ce qui est écrit dans Ésaïe, le prophète: Voici, j'envoie devant toi mon messager, Qui préparera ton chemin; 1.3 C'est la voix de celui qui crie dans le désert: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers. En ce cas, l’Évangile de Marc daterait des années 64-69.Des auteurs ont cherché à établir des relations entre le discours sur la fin des temps (ch. ",À cela, il faut ajouter que le narrateur, dans l’épisode des femmes qui vont au tombeau, non seulement sépare Pierre du groupe des disciples, mais il le cite après eux, ce qui est unique dans l’Évangile : "Allez dire aux disciples et à Pierre...".L’ouvrage comporte trente-sept chapitres regroupés en quatre parties et deux appendices.La première partie présente la genèse du Nouveau Testament, décrit les différentes méthodes d’interprétation utilisées par les scientifiques, aborde la question théologique de l’inspiration des Écritures et s’achève par une description des manuscrits du Nouveau Testament ainsi que par un tableau de l’époque de son écriture.Les trois parties suivantes regroupent une série de monographies sur l’ensemble des livres du Nouveau Testament dans leur ordre traditionnel : évangiles et actes des apôtres, corpus paulinien, autres livres du Nouveau Testament.Emmanuel Delmas est ordonné prêtre le 26 juin 1988 pour le diocèse de Cahors. 13) et des événements du premier siècle : les « guerres et rumeurs de guerre » (13, 7) seraient des allusions aux combats menés par les Romains chez les Parthes en l’an 62 ou au début de la guerre juive contre Rome en l’an 66, et les « tremblements de terre » (13, 8) pourraient être une évocation des deux tremblements de terre qui se sont produits dans les années 60 et 63. Accueil, standard: ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h et le samedi de 9h à 12h (hors vacances scolaires),Célébrer le dimanche et les grandes fêtes,Aumônerie des Gitans et des Gens du Voyage,Ecoute des victimes et lutte contre la pédophilie,Les ressources de l’Eglise de Maine-et-Loire,Ethique, foi et santé - programme 2017-2018,Distinguer l’humain en chaque patient - Dr Jacques d’Avigneau,L’homme est-il naturellement religieux ? Et, rien que pour cela, il reste, pour beaucoup, l’évangéliste par excellence, celui qui prend le risque de « réduire » à une expression située, à quelques faits choisis, à quelques paroles capitales, l’événement Jésus.